★ Hostile

La mort est quelquefois un châtiment ; souvent c'est un don ; pour plus d'un, c'est une grâce.

Mon regard sombre était posé sur ce squelette depuis plus d'une dizaine de minutes, y observant les moindre détails. J'étais curieuse de savoir à quelle animal il aurait pu appartenir. Et, de plus, il était à l'ombre, ce qui me permettait de me reposer. J'allongea mon encolure pour aller toucher les os du bout des naseaux avant de m'en désinteresser. Je repris ma route en longeant une paroie rocheuse qui me procurait un peu d'ombre sans remarquer l'odeur équine dont le porteur ne semblait pas bien loin.

« La mort est un cadeau du ciel, donnant la paix à un corps. »

Du sable et du sable, rien d'autre ici à perte de vue à part le sable. Cette chaleur ébourrifante alourdissait l'atmosphère et brûlait les poumons des aventuriers amateurs.Magma, solitaire et téméraire à son habitude, se mouvait le long d'une roche sombre. Cet énorme cailloux procréait une ombre dont l'étalon s'en servait pour se cacher du soleil et d'étouffer le plus que possible cette chaleur. Sa robe alezane luisait, ses veines ressortaient fortement de son corps, ses muscles accompagnaient son pas cadencé et sa respiration était forte. L'étalon fut averti d'une présence équine grâce à son odorat qui en permanence humait l'air de ses naseaux dilatés. Magma arqua son encolure, son toupet masquant son visage inexpressif et sa crinière blonde mise en pagaille sur son encolure massive. Dans ce lieu désertique, un cheval pouvait s'avérer sadique. Il fut donc surpris de découvrir une pouliche quand son regard se posa un instant sur elle. L'alezan le détourna et il continua, ralentissant la cadence.

La mort est certaine seul le moment nous est inconnue

L'étalon paint continuer son expédition aux terres inconnues. Il y a déjà un bon bout de temps il était arrivé dans un canyon. Mauvais souvenir, se lieu lui rappeler la souffrance a laquelle un beau jour il s'était réveiller gisant, le corps douloureux ne se souvenant plus de rien. Et le voila qu'il retourner dans un canyon sa le terrifier pas mal. Mais il faut bien surmonter sa peur, hin? Cela fesait bien une heure qu'il errer, trottinaznt parlant s'arrêtant ici. Jusqu'à se qu'une odeur familière vint chatouiller ses naseaux blanc, puis vint une autre plus forte, plus inconnue. Il suivit alors le chemin d'odeur qui l'amena alors, bientôt a une dizaine de metres d'un étalon alezan et d'une pouliche noire: Mayday. Méca s'approcha doucement, tel une ombre dans se lieu chaotique.

C'est une loi ; souffrir pour comprendre.

« Monsieur ... »

« Respecter le corps d'un défunt, c'est aussi respecter son âme perdue. »

Son pas était soigné et lent, l'étalon alezan contournait chaque squelette et cadavre qui se trouvaient dans son chemin, ne voulant pas les amochir plus que cela et de les respecter. Son corps se découvrit au soleil, il avait quitté le coin d'ombre et son regard fit le détour des lieux, intéressé par ces derniers. Une voix hésitante et douce l'interpella, il s'arrêta mais il ne déporta pas ses yeux sur son interlocuteur. Il huma profondément l'air, sa gorge et son canal nasal crièrent de douleur tellement l'air était chaud. L'alezan ne put se mettre au courant de ce deuxième cheval encore invisible au regard de Magma. Il abaissa son encolure et discrètement, il regarda la pouliche qui le regardait et il se retourna. " Ce n'est pas raisonnable pour une pouliche de trainer seule ici. " Lâcha-t-il en soufflant. Sa voix était rauque et résonnait parfaitement dans ce lieu qui pour l'instant restait silencieux. Magma s'avança vers la jeune baie, son regard n'était pas sur elle tant bien qu'il se posa à ses côtés. " Où sont tes parents ? " L'alezan laissa son regard s'évadait dans les horizons. Laisser une pouliche sans défense seule sur ces terres nuisibles à cette dernière n'était pas une preuve d'intelligence.

Le feu n'a plus de fumée quand il est devenu flamme.

La chaleur était suffocante. Le moindre coin d'ombre était le bienvenu dans ce lieu désert sans eau et totalement chaotique. L'étalon paint avança, marchant entre les squelette, et de carcasses, délaissé sur le sol, dans sur cette terre rousse et sableuse. A une trentaine de mètre plus loin il repéra la silhouette, des équidés. Le soleil rendait se paysage assez flou. Peut-être était ce canyon qui jouait sur les mirages? Il avança pour se retrouver désormais qu'a une vingtaine seulement, ce n'était pas un mirage, il ne rêver pas. Mécanik avança doucement pour s'arrêter non loin a l'ombre d'un grand rocher. Pratiquement le seul qui former une grande bande d'ombre sur le sol. Il s'y réfugia. Le canyon était devenu comme un sonah géant, la chaleur elle était étouffante...Son regard bleuté ce posa sur les deux équidés, l'un adulte de robe alezan, l'autre familier de robe baie brune, proche du noir. Il resta la tel un invisible a observer...

Chaque instant de la vie est un pas vers la mort.

« Je n'en n'ai plus »

L'étalon alezan porta son regard mystérieux dans celui de la petite pouliche brune. On ne pouvait lire ce qu'il ressentait face à la réponse de cette dernière, mais à l'intérieur de lui, il était sensible. Il ne comprenait pas les émotions, il ne pouvait alors les montrer. Magma la regarda simplement, laissant échapper de ses naseaux un faible ronflement. Il avait le devoir de la protéger, même si il l'ignorait totalement. Ses yeux inquisiteurs se laissèrent corrompre par l'odeur qui venait d'aparaître dans l'atmosphère. Ses oreilles pivotèrent dans tous les sens, alors que son regard fouinait dans les alentours pour voir le nouveau équidé qui rôdait par ici. Il le sentait parfaitement, mais il était absent au regard de l'alezan comme si il se cachait et les espionnait secrètement. Magma observa une petite seconde la pouliche avant de tendre ses muscles. Il allait la protéger contre ce malfaiteur si s'en était un. Il traçait un cercle autour de la protégée, arquant son encolure, il respirait fortement. Sa robe alezane luisait et ses veines ressortaient de ses muscles saillants. Il attendait patiemment que ce cheval inconnu fisse surface, son oeil droit sur la pouliche alors que l'autre sondait le paysage désertique.