x DIRTY LITTLE SECRET

Dirty Little Secret

Le soleil faisait tout juste son apparition à l'horizon, laissant profiter chaque spectateur de ses couleurs flamboyantes et ironiques. Wannabe ne portait pourtant pas grand attention à ce spectacle qu'elle avait vue des centaines et des centaines de fois jusqu'à présent. La demoiselle laissait ses sabots s'enfoncer sous son poids dans le sable fin et léger, observant au loin la petite cabane face à laquelle elle venait de tomber. Immobile, Anna' laissait le vent se loger au creux de son encolure, soulevant ainsi ses longs crins gris.

another day begins

La chaleur arrivé petit a petit, après que le soleil est fait son apparition habituel de l'autre côté de la ligne d'horizon. Mecanik trottinait, s'enfonçant chaque fois un tout petit peu plus dans ce sable si fin. Aujourd'hui il n'avait rien prévu de faire, alors il s aventuré dans des endroits encore inconnu. Continuant a cette allure il arriva bientôt vers une espèce de cabane. Méca' ralentit pour passer au pas se disant qu'il trouverait un peu de fraicheur en pénétrant a l'intérieur. C'est ce qu'il fit et là il remarqua qu'il n'était désormé plus seul...

L'âme a ses brumes, ses soleils et ses chaleurs d'orages

Rapidement, la grisette avait remarqué la silhouette d'un équidé au loin se fondant avec facilité dans ce décors sablonneux. En sens inverse, l'inconnu semblait s'approcher. Toujours immobile, Wanna' le laissa venir jusqu'à elle en le jugeant doucement. Après un bref moment, lorsque l'inconnu fut rendu à quelques dizaines de mètres d'elle, Wannabe dilata doucement les naseaux en pointant les oreilles, gardant le silence mais franchissant tout de même les quelques mètres qui la séparait encore de la cabane.

Si tu veux être apprécié, meurs ou voyage

Le paint s'arrêta quelques secondes pour observer l'équidé qui se trouver maintenant a une quinzaine de mètres de lui. C'était une jument grise, elle franchit en peu de temps les quelque mètre qui la séparer jusqu'alors du petit cabanon. L'étalon resta silencieux face a cette nouvelle rencontre qu'elle soit bonne ou mauvaise. Le soleil chauffait le sable. Celui-ci devenant de plus en plus chaud le paint avança pour se retrouver dans les membres sur le sable ombrager par le cabanon...

Le péché que l'on cache est à demi pardonné.

Anna' observa un moment les muscles de l'étalon rouler sous sa peau tricolore avec envie. Jamais elle n'avait vraiment croisé d'étalon de la sorte, et d'un côté elle l'enviait. Continuant d'approcher, la grise finit par se retrouver à un bon mètre de l'inconnu, tendant les naseaux vers les siens mais les retirant tout aussi rapidement. Wannabe souffla alors doucement et fit un vif pas sur sa gauche, entrant sous la petite cabane abandonnée.

C'est une grande folie que de vouloir être sage tout seul.

« Bonjour. »

Tout sa pour sa. Un simple mètre les sépara quelques seconde avant que la jolie jument grise ne pénètre d'un simple pas vers sa gauche dans le cabanon abandonné. Une fois a l'intérieur le vent ne soulevait plus se long crins gris. Ils s'étaient reposé délicatement sur son encolure. le silence avait été long. On avait pu seulement entendre le très léger sifflement du vent ainsi que le froissement que fesait le sable a chaque pas, a chaque fois que quelque grains s'envolaient pour être dépose un peu plus loin par le vent..

Un veilleur de nuit ne peut surveiller 2 villages.

Mais ce simple mot fut aussitôt emporté par le vent, replongeant l'atmosphère dans un profond silence trahis par le sifflement aiguë à l'extérieur. Wanna' avait dut baisser légèrement la tête pour pouvoir entrer aisément dans la cabane; il fallait avouer qu'elle n'était pas très grande. Avec agilité pourtant, elle pivota sur elle-même et se trouva un petit endroit 'confortable' dans un coin, reposant les yeux sur l'entrée où elle se doutait que l'étalon allait entrer à son tour, surtout sous un temps comme celui-ci ...

On parle toujours mal quand on a rien à dire

le vent fait s'envoler tout sur son passage, qu'importe la nature de ce qu'il emporte, il l'emporte, le fesant disparaitre, ou l'envoyant plus loin. La jument grise était partit se réfugié dans la cabane elle était trop grande pour pouvoir porter son encolure normalement, c'est pourquoi elle baissa légèrement la tête. Mécanik resta immobile face au cabanon quelques instants, avant d'aller se poser devant le cabanon sur la, courte bande d'ombre qu'elle produiser sur le sable. Il s'y coucha doucement, les membres a demi enfui sur le sable. Et resta la sans un mot a observer le paysage sans un mot. Il n'y avait pas grand chose a faire ici...La fraicheur était surement moins présente que a l'intérieur mais sa lui était égale, il fesait déjà moins chaud a l'ombre, sa lui suffisait...

Nous aurons le destin que nous aurons mérité.

Wananbe posa à ce moment doucement les naseaux contre le sol poussiéreux, y soufflant alors doucement pour poser ses grandes prunelles de charbons sur le tricolore qui venait d'apparaître à l'ouverture de la petite cabane. Un léger sourire se posa au coin de ses lèvres tandis qu'elle analysait rapidement l'endroit dans lequel elle se trouvait.
« Je n'ai pas l'habitude du désert » fit-elle alors de sa voix naturellement mielleuse, étirant sa fine encolure musclée pour redresser légèrement la tête.

Le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste.

Le silence régner, pas un bruit. ah si celui du sifflement du vent et du sable. Mais sinon rien le néant. Jusqu'à ce que la voie de la jument grise, sa belle voie mielleuse vienne doucement raisonner dans le cabanon. Le soleil taper fort sur le sable qui devenait brulant dans les zones sans ombres, c'est pourquoi l'étalon resserra ses membres sur la bande d'ombrage. Aucun nuage, ne s'attarder a voyager dans ce ciel si bleu si parfait. Parfois on pouvait apercevoir des oiseaux égaré passé a toute vitesse, sans bruit, simplement dans un froissement d'ailes. Mécanik laissa quelque longue secondes s'écouler après que la grisette eu parler avant d'ajouter doucement.

« Pourtant il va falloir si faire...»

J'ai l'habitude de me taire face à ce que j'ignore.

« Je sais » Fit-elle avec simplicité en reposant les yeux au loin, observant le sable se faire bousculer dans tout les sens à cause des brusques bourrasques de vent. « Vous allez brûler si vous ne rentrez pas » Lui fit-elle alors remarquer tout d'un coup. Peut-être ne connaissait-elle pas bien le désert, mais elle était assez brillante et rusée pour savoir qu'il n'y aurait bientôt plus d'ombre.
« Le soleil atteindra bientôt son zénith... » Ajouta-t-elle en un léger soupire.

On ne peut empêcher les gens de parler, et c'est ainsi que s'écrit l'histoire.

Elle n'avait pas tort. L'étalon pointa son regard vers le ciel, en effet le sol aller bientôt arrivé a son zénith. Et chaque courte minute qui s'écoulait rétrécissait chaque fois un peu plus la fine bande d'ombre sur laquelle le paint s'était réfugier. Mécanik soupira, puis il se décida, se levant il commença a pénétré doucement dans le cabanon et rechercha un petit coin ou il pourrait s'installer. La jument s'était installer dans un petit coin, lui s'installer dans un autre coin près de l'ouverture du petit cabanon.

Nous vivons dans l'ombre d'une ombre.

Wannabe l'observa faire silencieusement, tentant de se coller au maximum de ses capacités contre le murs où elle était, laissant ainsi amplement de place à l'étalon. Ses naseaux effleurèrent à ce moment doucement le sol tandis que l'endroit s'enivrait de l'odeur des deux équidés.
« Je suis Wannabe » Laissa-t-elle s'échapper alors doucement, reposant ses grandes prunelles de charbon sur lui.

L'essentiel n'est pas de vivre mais de bien vivre

Le regard vers l'extereur méca pensée. Il n'y avait aucun bruit, saudf celui de la respiration des deux équidé qui resonner dans le petit cabanon. Le vent passer par dessous de la toiture amenant parfois un peu d'air chaud. Pui,La douce voix de la jument grise rompa,le silence qui avait commencer a s'installer. Elle se présenta, brièvement, mais clairement. Alors l'étalon paint fit de même, le regard toujours river vers dehors, vers toute cette etendue de sable...

« Enchantée.. Pour moi c'est Mécanik.»

Lèves-toi fièrement pour crier ta honte.

D'un simple geste de la tête, Wannabe lui fit comprendre qu'elle avait compris, que cette information avait été enregistrée ¬¬ Elle posa à son tour les yeux à l'extérieur, laissant un bref moment passer avant de prendre à nouveau la parole.
« Si c'est ça, le désert, je crois que je préfère ne jamais m'y habituer » Fit-elle, accompagnant ces quelques mots d'un bref sourire ironique. Jusqu'à présent, le désert ne semblait être que du sable et du vent. D'une chaleur suffocante. Elle n'osa imaginer ce que ce serait s'ils n'avaient pas trouvé cette cabane...

Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre.

« Si c'est ça, le désert, je crois que je préfère ne jamais m'y habituer »

En effet sans cette cabane rester dehors un bon moment serais insupportable avec cette chaleur suffocante qui se dégage des rayons du soleil. Mécanik jeta un regard sur la jument qui avait pris un sourire ironique après avoir pris la parole. L'étalon retondit par la suite au tac au tac sans même réfléchir, il sortit subitement.

« C'est un choix.»

La perfection n'existe pas.

À la suite des paroles du tricolore, une forte bourrasque de vent vint brusquement faire claquer la porte de la cabane avant de la réouvrir avec la même vitesse et puissance. Sursautant, Wanna' fronça les sourcils sans y détacher son regard de charbon.
« Que voulez-vous dire par 'C'est un choix' ? » Demanda-t-elle finalement, avouant ne pas comprendre la source de cette réponse.

Choisir ! c'est l'éclair de l'intelligence. Hésitez-vous ?... tout est dit, vous vous trompez.

Mécanik se retourna vivement au son de la porte qui se claqua juste a côté de lui, en un grand brouhaha insupportable. La jument le questionna sur sa réponse subite. Cet fois il pris un peu plus son temps pour répondre.

« Je voulais dire,c'est un choix que vous faite. C'est vous qui choisissez si vous voulez vous habituez ou non...»

Choisis tes ennemis, laisse tes amis te choisir.

« Nous sommes incapable de faire un choix » Fit-elle alors en détournant le regard, posant ses grandes prunelles noires sur la porte, puis sur les murs qui les entourait. Elle espérait fortement que ceux-ci soit assez solide pour ne pas céder sous la force du vent à l'extérieur. « Nous ne faisons que céder face à la tentation la plus forte, ou la conséquence la moins douloureuse » Ajouta-t-elle finalement après avoir laisser un léger moment de silence s'installer entre ses paroles.

Aime comme si un jour tu devais haïr; hais comme si un jour tu devais aimer.

Elle n'avait pas tort sur ce qu'elle disait. Même elle avait raison mais bon. Méca souffla légèrement conscient de cette vérité. Le vent ne semblait pas trop se calmer,, il sifflait encore et encore. De longues secondes s'écoulèrent entre le moment ou Wannabe avais lancer ses paroles et le moment ou Mécanik se décida a repondre.

« Tu n'a pas tort... Mais bon on n'est toujours influencer, c'est comme sa que l'on fonctionne souvent...»

Est-ce mieux qu'une journée de pluie ?

Un fin sourire prit alors place sur ses traits tandis qu'elle s'étendait sur les flancs, en direction du tricolore. Rapidement, Wanna' appuya son encolure musclée contre le sable pour l'y frotter doucement, comme si c'était de la terre boueuse.
« Quelqu'un vous a-t-il déjà influencé à ce point ? » Demanda-t-elle alors. Enfin, peu importe de qui on parle, un événement l'a toujours influencé ou troublé, l'incitant à prendre telle ou telle décision face à une autre, mais pour ce qui était de ceux qu'on croisait ? Oui bien sur, papa maman avait eu une influence, mais mis à part ça ?

Tout acte exige l'oubli

« Quelqu'un vous a-t-il déjà influencé à ce point ? »

La réponse de la jument fit soupiré l'étalon tricolore. Il jeta un oeil sur la jument qui s'était désormais couché sur le flanc et qui se frotter doucement l'encolure sur le sol. Puis son regard se retourna vers l'extérieur, vers dehors ou le sable volé et ou parfois quelques oiseaux égarés passé. Puis il se décida enfin a répondre.

« Oui... »

Ce sont les esclaves du système.

Rapidement pourtant, la grise se désintéressa de cette conversation. Un profond soupire s'éleva dans l'air avant que l'étalon ne réponde. Fermant doucement les yeux, elle resta un moment silencieuse puis fini par se 'rouler' comme elle le pouvait dans ce petit endroit, ne touchant pourtant pas au pinto. S'arrêtant finalement sur le dos, les sabots battant l'air, Wannabe fini par observer le plafond de bois.
« C'est ennuyant.. » Se plaint-elle alors, ayant de loin préférer galoper à l'extérieur sans avoir à se soucier du sable ...

L'ennui est une sorte de jugement d'avance

L'étalon n'ajouta pas un mot, Il était "partit" pensant a autre chose. Puis pris par une soudaine envie se leva, ces membres craquèrent quand il se mit debout, ils avaient été comme enquilosé a force de rester étalé sur le sol Il alla attraper un vieille objet dans un coin de la cabane, c'était un peu poussiéreux certes mais il s'en taper littéralement. Puis mécanik le balança dehors et sortit ensuite, replongeant ses sabots dans la chaleur..

Qui sème le casque bleu récolte la tempête.

Le regard de charbon de la grise suivirent avec attention les mouvements de l'étalon, jusqu'à temps que ce dernier ne se décide à sortir à l'extérieur malgré le vent qui soufflait toujours énormément fort. Un léger sourire se déposa sur les douces lèvres de la jument tandis qu'elle se relevait, suivant le tricolore avec curiosité. Une fois sortie à l'extérieur, ses oreilles s'enfouirent instinctivement au creux de sa crinière tandis qu'elle fermait faiblement les yeux, aveuglée par ce brusque changement de luminosité.